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Saint-Cyprien ... L'Imposture de Thierry Del Poso ... La Machine Infernale ... Chapitre 9

Publié le par pugnace

La calomnie, monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux gens oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez Calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol ......

La calomnie, monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux gens oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez Calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol ......

Trois temps pour dire …

L’imposture de l'élection de Thierry Del Poso

Au deuxième temps de la Machine Infernale ...

Les salauds anonymes

Ou

LES trois C - Campagne, Clan, Calomnie

 

Deuxième temps - La Machine Infernale - suite des chapitres 1 à 8 (voir nos articles précédents)

Extraits ...

Chapitre 9

Les salauds anonymes

Ou

Les trois C - Campagne, Clan, Calomnie

 

Durant l’année précédant l’élection, Thierry Del Poso joue donc sans retenue des facteurs classiques qui alimentent la « prime au sortant ». Il dispose de la logistique et des finances municipales pour servir sa cause, constituer et entretenir ses réseaux et bénéficie des articles élogieux du journal « l’Indépendant » qui va même jusqu’à titrer en pleine campagne électorale « Saint-Cyprien, Ville exemplaire » (avec photo de la commune où le bon maire figure, certes discrètement). Son discours relayé complaisamment par la presse locale ne se limite pas aux manifestations auto valorisantes. Alors qu’installé dans son « mairisme », Thierry Del Poso a tous les atouts pour rafler la mise électorale, ce manœuvrier patenté va pourtant retomber dans ses errements passés. Son objectif est double : ternir l’image de son adversaire principal et influencer le vote des électeurs en leur redonnant confiance. La campagne des municipales va être ainsi polluée par ces outrances et mensonges.

(...)

Au palmares des mensonges : la réduction de la dette communale.Au palmares des mensonges : la réduction de la dette communale.

Au palmares des mensonges : la réduction de la dette communale.

Extraits ...

Le plus gros mensonge porte sur un enjeu de taille : la réduction de la dette communale. Il est mal ficelé mais il est exprimé avec force dans les réunions et par distribution d’un tract électoral dont la duplicité du montage trompe le lecteur. Dans ce tract, le maire sortant ment grossièrement pour se vanter encore une fois d’avoir « réduit la dette ». Pour abuser de la crédulité publique, il confectionne un document trompeur qu’il fait distribuer dans les boites aux lettres l’avant-veille du scrutin. Le montage comprend la reproduction d’une lettre signée du trésorier d’Elne, aux allures d’officialité impressionnantes pour le bon peuple (en haut le logo tricolore de la République française, en bas celui du Ministère des Finances et au milieu le cachet dateur de la mairie), lettre faite à sa demande (on mobilise les services d’État pour soutenir sa campagne électorale !), et dont il déduit triomphalement qu’il a réduit la dette de 17 millions en 4 ans et demi. Le malheur pour ce menteur maladroit c’est que le montage est trop grossier pour être crédible. Le détournement de la lettre du trésorier l’accable : ceux qui chaussent leurs lunettes pour lire la copie de cette lettre du Trésor public reproduite sur le tract entre deux vivats de Thierry Del Poso ont pu voir ...

(…)

Du reste, dans son premier document de campagne, il disait avoir réduit de 16 millions, là il dit 17, la réalité est à 15 : les millions d’euros lui brouillent la tête. Ce serait simplement triste s’il ne s’agissait que d’un personnage égaré qui n’engage que lui-même, mais il s’agit là d’un responsable public, un élu qui a reçu la charge de gérer les affaires communales, à qui les électeurs ont fait confiance en 2009 et auxquels il raconte des sornettes.

(…)

La campagne électorale va être à l’image de notre incorrigible « Tullius Détritus »...

La campagne électorale va être à l’image de notre incorrigible « Tullius Détritus »...

Extraits ...

Le charme et la confiance suscitent une préférence mais ne la garantit pas. Seule la crainte la garantit. ...

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Le sortant qui multiplie les rencontres tous azimuts pour déployer ses charmes use de son influence, de son autorité et de tous ses moyens de pression pour monopoliser le dialogue. Il dissuade ses interlocuteurs de rencontrer les autres candidats et son cabinet y veille de près. Divers moyens concourent à la démarche d’ostracisation du concurrent. Il s’agit le plus souvent de menaces de rétorsion, plus ou moins explicites, transmises par des intermédiaires proches. Des pressions qui portent par exemple à l’encontre de commerçants, relais d’opinion des plus efficaces, sur les commandes publiques (où sur celles d’associations amies du maire), les autorisations d’ouverture prolongées, la police du bruit ou le ramassage des déchets, la signalisation, l’affichage, les enseignes, les autorisations de terrasse ou d’étal sur les trottoirs et les places publiques… Il peut s’agir plus grossièrement de véritable mise sous surveillance ; des sentinelles politiques déambulent devant les locaux de permanence des autres candidats pour décourager les visiteurs et saper les rendez-vous de ces concurrents. Ces procédés sont efficaces qui suscitent une prudence des électeurs. Dans notre petite ville, ceux-ci redoutent les représailles en cas de réélection du sortant. Ne pas prendre le risque de déplaire au maître de céans et lui donner des gages de soutien effectif, ou du moins de neutralité positive, sinon il pourra s’en souvenir.

Quatre mois avant les municipales de 2014, Jean pressé par ses amis de présenter sa candidature hésite encore, n’ayant toujours pas la fibre politique. Une nouvelle provocation du clan Del Poso va le décider à se porter candidat. Depuis novembre 2009, Jean n’a eu de cesse d’alerter sur l’installation de ce mairisme qu’il a analysé dans son livre avec l’espoir de susciter une prise de conscience collective. Lors de la sortie de son bouquin, des séances de dédicace sont organisées à Perpignan mais aussi à Saint-Cyprien. L’un de ses colistiers réserve la salle du casino pour une première signature. Le directeur de cet établissement lui précise son désir de nous offrir un apéritif à cette occasion… avant d’annuler la réservation de la salle (et les petits fours promis) deux jours plus tard, sur l’insistance de Thierry Del Poso. La séance de dédicace est alors prévue dans une salle d’un bar restaurant du port, le « Bilbo », ancien fief des delposistes. La veille de cette dédicace, le patron de ce bar reçoit un coup de téléphone d’un proche du maire qui le menace physiquement de violences s’il n’annule pas cette rencontre. Le soir même, une baie vitrée de son établissement est brisée. Cet épisode nous renvoie aux incidents (voiture brûlée, jets de pierres) qui ont jalonné l’époque de l’affaire Bouille. Omerta, pressions et menaces, ces méthodes dignes d’un parrain version minus dans la France du XXIe siècle décident Jean et ses amis à présenter une liste citoyenne, intitulée « Mosaïque ».

La campagne électorale va être à l’image de notre incorrigible « Tullius Détritus ». Un élu, qui se drape dans son titre d’avocat-docteur en droit, mais qui, faute de courage comme faute de morale, remet à des sbires anonymes la basse besogne de répandre dans la ville et sur internet une calomnie infâme. L’équipe de Thierry Del Poso fouille dans le passé de Jean pour casser son image ; à défaut de trouver des faits confondants, ils vont en inventer sans le moindre état d’âme. Thierry Del Poso ne répond pas à l’invitation démocratique faite par Jean de débattre, face à face, avec un arbitrage respectable ; comme par le passé, il choisit la voix de la calomnie qu’il fait diffuser massivement par ses proches pour se préserver des risques de réponse judiciaire. La réponse viendra mais il faudra attendre le 1er février 2018 pour que le Tribunal Correctionnel de Montpellier rende son jugement sur l’affaire dite du « Grand Bornand »...

(…)

Il aura fallu près de quatre ans à la Justice (et bien des péripéties procédurales) pour reconnaître Pierre-Marc Duffraisse, directeur de Cabinet et directeur de campagne de Thierry Del Poso, coupable de complicité de diffamation envers le candidat Jean Jouandet. Les faits remontent au 8 mars 2014 lorsqu’un premier article purement diffamatoire, intitulé « Le candidat Jouandet est-il crédible et compétent ? » est publié sur le blog masqué proche du maire, « un catalan déçu par son opposition ». À cette date, les sympathisants du maire répandent dans la ville et sur internet une grave diffamation en exploitant pour sa cause électorale un drame humain survenu à 1000 km d’ici, il y a vingt-sept ans. Certains d’entre eux se rendent même le 8 mars 2014 à la permanence de campagne de Jean pour en « informer » ses colistiers. L’affaire porte sur la catastrophe du Grand-Bornand où le 14 juillet 1987 un camping privé a été dévasté par une crue torrentielle avec pour bilan effroyable, 23 morts. Le blog anonyme « un catalan déçu par son opposition » extrapole sans scrupule en imputant la responsabilité de cette catastrophe naturelle à Jean, Préfet de la Haute-Savoie au moment de ce drame. P-M Duffraisse diffuse en masse cette diffamation. Lors d’une réunion publique de campagne électorale tenue le 10 mars 2014, Jean fait une mise au point sur cette question du Grand Bornand publiée le même jour dans un article du blog Pugnace. Dès le lendemain, le 11 mars 2014, le blog du catalan déçu réitère ses accusations dans un nouvel article particulièrement abject sous le titre « Mais pour qui se prend t-il « le Grand Borné » ? », puis c’est un enchaînement d’articles injurieux et diffamatoires. Une véritable campagne malsaine est menée sur les réseaux sociaux où des commentateurs débridés accusent Jean d’être « un assassin ». Six colistiers de Thierry Del Poso relaient sans scrupule cette boue sur leurs pages Facebook, tandis que d’autres de ses amis procèdent par courriels à la diffusion des liens de ces articles accusateurs. Sous une fausse identité, l’anonyme « Nicolas Vialat » alimente la diffusion par voie électronique de cette vaste campagne de diffamation publique auprès de tous les responsables des associations de Saint-Cyprien ; ces envois sont relayés en masse à ses contacts par la responsable des associations à la mairie de Saint-Cyprien. Des suivistes sans morale que Jean a voulu ignorer dans son dépôt de plainte qui ne vise que la responsabilité du directeur de campagne de Thierry Del Poso, mis en cause pour sa diffusion avérée des articles incriminés (sur ses comptes tweeter et Facebook). L’administrateur du blog et l’auteur des dits articles sont demeurés « inconnus », la justice n’ayant toujours pas été en mesure d’identifier l’adresse IP de ce blog « anonyme » ! Ce maire avocat, a donc laissé à ses sbires la basse besogne de répandre dans la ville ces « saloperies ». Ce maire sortant qui n’a pas eu le courage d’affronter son adversaire dans un débat d’idées public. Ce maire qui, une fois de plus, laisse à d’autres le risque d’un éventuel retour de bâton judiciaire : Pierre-Marc Duffraisse est condamné aujourd’hui pour ces méthodes de voyoucratie au service de « son » maire.

Au décès de Jean, je me suis constituée partie civile sur ce dossier en ma qualité d’ayant-droit. Ma déclaration au Tribunal a dit mon indignation en premier lieu sur l’atteinte à la mémoire des victimes de cette tragédie cyniquement exploitée à des fins de basse politique. J’ai dit aussi ma tristesse pour Jean qui a été profondément et durablement affecté par le vécu de cette tragédie. À l’époque, il avait participé la nuit durant aux opérations de secours menées sur le terrain dont tous les observateurs se sont toujours accordés à reconnaître la rapidité et l’efficacité. Pour autant les victimes, dont des enfants, ont été nombreuses ; les années passées n’enlèvent rien à la souffrance des familles, à la douleur de tous ceux qui ont vécu cette effroyable catastrophe. Pas l’ombre d’une vérité dans cette récupération éhontée de ce drame, pas l’ombre d’un scrupule dans ce coup fourré qui traduit la noirceur de son inspirateur. De telles pratiques doivent être éradiquées de la vie électorale avec l’espoir que cela servira de réflexion à ces élus complices qui entonnent « La Marseillaise » et portent pour certains l’écharpe tricolore. Quand bien même, selon la volonté de Jean, ils n’ont pas fait l’objet de poursuites judiciaires, la culpabilité reconnue par les juges de P-M Duffraisse les concerne tous et au premier chef, Thierry Del Poso.

Les trois C - Campagne, Clan, Calomnie - illustrent cette basse politique qui pourrit l’essence même de la Politique. Ce pitoyable épisode aurait dû susciter un éveil des consciences afin que ce type de comportement ne soit plus toléré, ici comme ailleurs. Non, il n’y a pas eu d’éveil des consciences tant l’incivilité politique est banalisée et les petits intérêts individuels ou calculs politiciens favorisés. Thierry Del Poso ne s’y trompe pas qui joue de cette faiblesse morale et du laisser-faire généralisé pour rafler la mise électorale et obtenir du peuple la consécration de son mairisme… avec l’aide d’une justice locale étrangement défaillante.

 

A SUIVRE ...

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